Les mille et une nuits (1974) - Pier Paolo Pasolini

Nourredine est un jeune homme sans le sou qui se promène lors d’un marché. Il y rencontre Zoumourrhoud, une jeune esclave qui décide de se donner à lui. Ils tombent amoureux, mais Zoumourrhoud se fait enlever par un homme dont elle s’est moquée sur le marché. Nourredine décide de partir à sa recherche. En chemin, il rencontre plusieurs personnes qui lui racontent diverses fables et histoires. Pendant ce temps, Zoumourrhoud s’est enfuie et s’est fait passer pour un homme. Devenue le nouveau roi de la ville, elle profite de son statut pour se venger des hommes qui lui ont fait du mal dans le passé, et pour faire venir à elle Nourredine. C'est ainsi que les amoureux se retrouvent finalement.

Ma critique :
Troisième et dernier volet de la Trilogie de la Vie de Pasolini (avec Le Décaméron et Les Contes de Canterbury). C'est un excellent film, je le trouve meilleur que Les Contes de Canterbury mais moins bon que Le Décaméron. Encore une fois, le film parle de la liberté, de l'amour, du sexe et du pouvoir, mais quand même moins cocasse que Le Décaméron. Ce film a permis à Pasolini de remporter le Grand Prix au Festival de Cannes 1974 (sous les huées du public il me semble). Un grand film, son dernier film joyeux et optimiste. Le dernier film qu'il ait sorti de son vivant également, puisqu'il finira assassiné à Rome en 1975, juste après avoir terminé son dernier film, Salò ou les 120 journées de Sodome.

16/20